10 séries qui vont vous faire aimer (ou regretter) vos années lycée

10 séries qui vont vous faire aimer (ou regretter) vos années lycée

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Par Florian Ques

Publié le

Angela, 15 ans (1994-1995)


Bien avant qu’elle ne botte des culs de terroristes dans Homeland, la brillante Claire Danes s’est fait un nom dans une série pour ados devenue culte pour les sériephiles aguerris. Pour Angela, 15 ans (intitulée My So-Called Life en VO), l’actrice alors débutante se glisse dans la peau d’Angela Chase, une lycéenne introvertie en pleine crise identitaire. Se déroulant dans une banlieue fictive aux alentours de Pittsburgh, la série s’est rapidement démarquée par son réalisme saisissant, étant même régulièrement considérée comme étant trop en avance sur son temps. Pour preuve, Angela, 15 ans était l’une des œuvres pionnières à représenter un ado ouvertement homosexuel. En plus de Claire Danes, le show servit de tremplin à un certain Jared Leto, campant ici l’inoubliable Jordan Catalano, un bad boy au charme ravageur.

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Daria (1997-2002)


Dégoûtés de devoir à nouveau arpenter les couloirs de votre satané lycée ? Ne vous inquiétez pas, Daria Morgendorffer est probablement encore plus blasée. Misanthrope assumée, l’héroïne de Daria méprise de tout son être ce qui se rapproche de près ou de loin à la stupidité et au conformisme. Pas de chance pour elle, son établissement scolaire est peuplé de crétins en tout genre, de la cheerleader écervelée à l’athlète avec un pois chiche à la place du cerveau. Spin-off de Beavis and Butt-Head, Daria reste encore aujourd’hui une série d’animation inégalée qui a su représenter l’enfer qu’était le lycée de la manière la plus jouissive qu’il soit. Attention cela dit : pour apprécier ce pur bijou de l’âge d’or de MTV, mieux vaut se munir d’un second degré imparable.

Dawson (1998-2003)

Freaks and Geeks (1999-2000)


La puberté, ce n’est pas facile pour tout le monde et ce ne sont pas les héros de Freaks and Geeks qui vont prétendre le contraire. Lassée de son image de première de la classe, Lindsay Weir (campée par Linda Cardellini, récemment à l’affiche de Bloodline) change de style vestimentaire et se met à traîner avec les “freaks”, comprendre les marginaux de son établissement. En parallèle, son frère cadet, Sam, appartient plutôt à la communauté des geeks et souhaite désespérément se rapprocher de l’élite populaire. Encore à ce jour considérée par beaucoup comme un pilier de la culture séries, Freaks and Geeks a su représenter de la meilleure manière la jungle impitoyable du lycée américain. Et, surtout, elle aura permis de lancer la carrière de figures hollywoodiennes telles que Seth Rogen et James Franco. On ne peut que lui en être reconnaissant.

Physique ou Chimie (2008-2011)

Faking It (2014-2016)


Difficile de dénicher un établissement scolaire aussi ouvert d’esprit que celui de Faking It. Véritable oasis d’acceptation et de bienveillance, le lycée de Hester High détourne les stéréotypes avec délectation. Ici, la clique populaire n’est pas composée de pimbêches et de footballeurs imbéciles. Contre toute attente, l’élite de l’école comprend essentiellement des minorités sociales. L’homosexualité y est plus que tolérée, de même que la liberté de religion est encouragée. De par sa perception idyllique de ce à quoi pourrait ressembler un lycée contemporain, Faking It reste novatrice, et ce malgré son annulation abrupte à l’issue de sa saison 3. Mi-drame adolescent, mi-comédie feel good, le show regretté de MTV est l’exemple parfait de la série partie trop tôt.

Skam (2015-2017)


Ils vont au lycée, boivent de l’alcool en soirée et ont même (parfois) de l’acné. Produit tout droit importé de Norvège, Skam a su en quatre saisons représenter l’âge ingrat de la manière la plus réaliste qui soit. C’est d’ailleurs grâce à son authenticité que le hit scandinave a réussi à séduire tout un public international. Chaque fournée d’épisodes de la série est traitée à travers le point de vue d’un des membres d’une même bande d’amis. Sans être explicitement engagée, Skam se frotte à plusieurs sujets de société particulièrement pertinents de nos jours, tels que la culture du viol ou encore l’islam. En dépeignant des ados authentiques et imparfaits, la série nordique diffère de ses homologues et promet d’être difficilement égalable.

Degrassi : La Nouvelle Promo (2016-)

Les Grands (2016-)

Riverdale (2017-)


En soi, Riverdale est un cocktail justement dosé entre teen drama et thriller gentillet, un peu dans la même veine que Pretty Little Liars (mais en mieux, of course). Niveau réalisme, on repassera mais il y a quelque chose dans les couloirs de Riverdale High qui nous donnerait presque envie d’emménager là-bas pour y (re)faire nos études. Plus que tout, la série de la CW (proposée par Netflix dans notre Hexagone) n’aurait pu voir le jour sans l’existence des autres shows de cette liste. Riverdale a su apprendre de ses aînées et a concentré l’expérience sérielle du lycée pour l’agrémenter de culture pop et de lumières néon. Souvent invraisemblable, parfois kitsch, Riverdale réunit tous les archétypes nécessaires de la série pour ados et s’en amuse ouvertement avec une approche méta. Que demander de plus ?