De Skins à Glee, 10 séries qui ont marqué la génération Z

De Skins à Glee, 10 séries qui ont marqué la génération Z

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©E4/Fox/TheCW

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Par Anna Finot

Publié le

Prêt·e·s à retourner sur le chemin du lycée ?

Si vous êtes né·e·s entre 1995 et 2010, vous êtes de la génération Z, celle qui a dû fermer les nombreuses fenêtres de virus ou les onglets xxx pour binge-watcher sur les sites de streaming ses séries préférées.

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On replonge ensemble dans les meilleures séries avant l’arrivée de Netflix, qui continuent de se regarder sans modération aujourd’hui. Sac Eastpak sur le dos, paire de Vans aux pieds, on branche ses écouteurs à son iPod et c’est parti pour un retour dans le passé, avec les séries qui ont marqué notre génération Z…

#1. Skins (2007-2013)

Cette teen serie culte, composée de sept saisons, retrace le quotidien de plusieurs générations d’adolescent·e·s britanniques complètement à la dérive. Un quotidien très trash rythmé par des beuveries qui dégénèrent, la découverte de leur sexualité, les premiers émois, et une psychologie des personnages passée au peigne fin dans chaque épisode qui leur est consacré.

Ce système d’un portrait par épisode a permis de nous attacher à chacune des histoires, toutes mélancoliques voire tragiques. Entre dépression, anorexie, addiction, religion, homosexualité, Skins a osé s’attaquer à une grande diversité de sujets sans tabou, la distinguant des autres teen dramas à l’eau de rose qui traitent avec plus d’œillères le mal-être adolescent.

On retiendra des personnages phares du groupe du quartier de Bristol, tels que la mystérieuse et sublime Kaya Scodelario dans le rôle d’Effie, mascara coulant et collant résille, l’imprévisible et passionné Chris au destin tragique, ou encore Cook, le fougueux et dépravé très (très) sexy. Une jeunesse en roue libre qui nous a rendu·e·s ivres par sa débauche.

#2. Misfits (2009-2013)

Quand on pense super-héros, on est loin de penser à cette bande de cinq délinquant·e·s réuni·e·s dans la petite commune fictive de Wertham. Pourtant, c’est bien l’histoire de ces cinq jeunes blasé·e·s en tenues orange criard qui se retrouvent super-héros malgré eux, frappé·e·s par une foudre surnaturelle pendant leurs travaux d’intérêt général. Le décor est planté.

S’ensuivent une intrigue folle et des péripéties haletantes qui vont réunir nos personnages, que rien ne rassemble, en une bande d’ami·e·s que l’on a adoré suivre. Et ce n’est pas sans rappeler la bande de potes de Skins. La bande s’insulte, se bastonne, se marre, se bourre la gueule, couche ensemble, ne cesse de repousser les limites de l’adolescence pour notre plus grand plaisir.

On vous laisse avec la scène culte de la première saison, incarnée par la personne iconique de Nathan, provocateur sarcastique et véritable poumon de la série, qui clame (à sa façon) un hymne à la jeunesse devenu légendaire.

#3. Glee (2009-2015)

Cette fois, on rentre dans la jungle lycéenne américaine, où l’on retrouve de manière très clichée les cheerleaders et les quarterbacks en reines et rois du bal de fin d’année, la bande de means girls traumatisantes, les marginalisé·e·s de l’école, les gobelets en plastique rouges, les blousons teddy, la sonnerie de fin de fin des cours, les casiers individuels…

Tout est fait pour nous plonger dans l’ambiance lycée d’outre-Atlantique à travers les péripéties d’une chorale atypique qui tente de gagner en popularité. Un décor de lycée américain bien loin d’être original, mais qui nous fait du bien. Avec des personnages LGBTQ+, racisé·e·s, gros·se·s ou handicapé·e·s, la série a le mérite d’avoir une représentation plus diversifiée dans son casting que les classiques high school movies.

On a aimé chanter sur certaines covers ou pleurer sur d’autres, comme le déchirant “If I Die Young” repris par la regrettée Santana Lopez (Naya Rivera) en hommage à Finn (Cory Monteith), dont la vidéo a atteint les 38 millions de vues sur YouTube.

#4. Gossip Girl (2007-2012)

On reste au lycée, mais cette fois à Constance Billar, un lycée réservé à l’élite new-yorkaise. GG, la série qui incarne la jeunesse dorée à laquelle il était impossible de s’identifier, mais qui nous a fait rêver par des dressings interminables, des soirées mondaines et des attitudes maniérées parfois ridicules (coucou queen B).

Des belles et beaux lycéen·ne·s scandaleusement riches de l’Upper East Side, aux looks toujours plus hype, qui se sont fait malmener pendant sept saisons par une blogueuse du nom de Gossip Girl, menaçant de révéler leurs secrets à coups de messages sur leur téléphone à clapet.

Un générique culte qui résonne encore dans nos têtes : “And who am I ? That’s a secret I’ll never tell, you know you love me, xoxo…” Ci-dessous un aperçu du début d’une scène culte qui marque un énième rebondissement dans l’histoire d’amour impossible entre Blair et Chuck…

#5. Pretty Little Liars (2010-2017)

On continue sur une série à nouveau très girly qui parle encore d’un groupe de copines malmenées une fois de plus par un mystérieux anonyme du nom de “A” à coups de messages flippants sur leur téléphone. Un Big Brother qu’elles tentent de démasquer en sept saisons.

Dans leur petite ville de Rosewood, les cinq jeunes adolescentes parfaitement bien maquillées aux cheveux tout le temps impeccables mèneront l’enquête. Une ambiance un peu Halloween qui nous a fait bondir (ne mentez pas) à certains moments haletants de la série. Il a fallu être partient·e·s pour connaître le dénouement et faire enfin nos adieux à Aria, Hannah, Spencer, Emily et Alison.

À travers des histoires invraisemblables de déboires amoureux, de secrets de famille et de dangers fantasques, la vie de la bande de copines nous a parfois un peu perdu·e·s, mais reste une série (surtout les premières saisons) phénoménale. Un énième projet de spin-off est en cours, qui remédiera peut-être aux échecs précédents…

#6. The Vampire Diaries (2009-2013)

En septembre 2009, l’innocente Elena Gilbert croisait le regard du ténébreux Stefan Salvatore, qui bouleversa sa vie du tout au tout. Huit saisons plus tard, The Vampire Diaries demeure une aventure sérielle aussi réussie qu’indétrônable dans le genre teen drama fantastique, surtout dans le cœur des fans les plus fidèles.

Le triangle amoureux entre les deux frères aux dents pointues, Damon et Stefan Salvatore, qui convoitent la même humaine du nom d’Elena Gilbert, a étalé son intrigue jusqu’en 2017, allant jusqu’à proposer un premier spin-off en 2013, secondé par une deuxième série dérivée en 2018. Une série vampirique sombre et sexy qui a su nous mordre au cou…

#7. The 100 (2014-2020)

C’est l’histoire fantastique de cent jeunes mineur·e·s considéré·e·s comme criminel·le·s, qui débarquent en cobayes sur Terre. La planète ayant été ravagée par une apocalypse nucléaire une décennie plus tôt, le premier épisode pose l’intrigue à travers leurs premiers pas sur le globe après avoir vécu enfermé·e·s dans une station spatiale (l’Arche) toute leur vie.

Dans ce contexte de survie, la bande d’exilé·e·s devra faire face à des dangers mystérieux et prouver que le continent est à nouveau un terrain habitable. Une série qui nous a tenu·e·s en haleine pendant sept saisons grâce à des personnages badass portés surtout par des figures féminines mémorables.

Alors que l’originalité et la subtilité étaient maîtresses lors des premières saisons, les suivantes ont laissé place à des intrigues surchargées entachant de plus en plus la série. Il n’en demeure pas moins qu’elle a nous a donné un sentiment de guerrier et de guerrière par procuration…

#8. Shameless (2011-2021)

Shameless, ou la série vieille de dix ans qui raconte à merveille les déboires chaotiques d’une famille pauvre de Chicago. Les onze saisons ont toujours abordé avec un humour mordant et irrésistible des sujets sensibles tels que l’alcoolisme, la drogue, les troubles mentaux, la délinquance et le quotidien des classes populaires américaines à travers de bonnes engueulades et de franches parties de rigolade.

Emporté·e·s dans un rythme survolté par ce côté délicieusement rock’n’roll, impossible de ne pas se laisser séduire par l’attachante famille Gallagher (dédicace à la leadeuse de la famille, Fiona). La saison 11 a signé la fin de la série l’année dernière en s’attaquant à des sujets de société actuels, comme la gentrification, la vieillesse et la pandémie…

#9. Desperate Housewives (2004-2012)

On ne présente plus cette série culte des aventures soapesques de Gaby, Susan, Lynette et compagnie. On a tou·te·s bavé devant leurs pavillons de luxe construits les uns à côté des autres dans leur banlieue résidentielle de Wisteria Lane, on a tou·te·s rigolé devant les rebondissements rocambolesques de ces femmes au foyer débordées, on s’est tou·te·s laissé·e·s bercé·e·s par la douce voix off (en VF, évidemment) de Mary Alice Young, une voisine qui se suicide et commente tous les épisodes avec un humour noir, on a tou·te·s pleuré devant la tragique mort de Mike Delfino…

Diffusée entre 2004 et 2012, la série est devenue légendaire grâce à ses personnages féminins, et par son scénario minutieusement composé d’humour, de mystères, de trahison et d’amour. Une série qu’on aime voir et revoir sans modération. On vous laisse avec une séquence culte de Gabrielle Solis et son rire communicatif…

#10. Grand Galop (2001-2009)

Moment nostalgie. La série diffusée sur Gulli (et maintenant disponible en intégralité sur YouTube) a été responsable de nombreux rêves de carrière de cavalier·ère·s, parce que le “cheval c’est trop génial” quand on a 10 ans. C’est en tout cas ce que nous a vendu le centre équestre du Pin creux, où règnent entraide et solidarité, passion et respect pour les chevaux, balades, randonnées, nature, amour et paix.

Avec des voix françaises extrêmement cucul, les trois personnages principaux, Lisa, Carole et Stéphanie, se lient d’amitié notamment en se faisant une ennemie commune, la peste Veronica, une riche héritière très prétentieuse adepte des coups bas. Les trois filles créent alors le club du Grand Galop (hihi ^^)…

Un scénario à l’eau de rose, réservé à un public de niche mais qui a transmis (le temps de la série du moins) la passion du cheval à beaucoup de téléspectateur·rice·s dans le monde entier. On vous laisse avec un générique qui vous rappellera des souvenirs et qui risque de vous rester en tête…