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Les 10 plus belles maisons hantées dans les séries

Les 10 plus belles maisons hantées dans les séries

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©Netflix

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Par Marion Olité

Publié le

Pour célébrer Halloween comme il se doit, retour sur les stars de cette période, les maisons hantées !

#1 The Haunting of

Que serait une série d’horreur sans une bonne maison hantée pour catalyser tous les traumatismes et terreurs enfouies des protagonistes ? Ce n’est pas Mike Flanagan qui va nous contredire. S’appuyant sur des romans (La Maison hantée de Shirley Jackson pour la saison 1, Le Tour d’écrou d’Henry James pour la saison 2), le cinéaste explore à fond le concept avec sa série Netflix, The Haunting of, aux saisons indépendantes. Et si les maisons ne sont du coup pas les mêmes, à chaque fois, elles tiennent une place primordiale dans l’intrigue. En plus de maîtriser à la perfection tous les recoins de ces lieux labyrinthiques pour y cacher de terrifiants fantômes, il utilise l’endroit d’une façon créative, macabre et poétique. Un maître du genre.

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#2 La Murder House d’American Horror Story

Quand en 2011 Ryan Murphy a lancé son anthologie d’horreur qu’on ne présente plus, il a choisi de centrer sa première saison sur le motif de la maison hantée, et ce n’est pas pour rien. Jouant avec les codes de ce sous-genre horrifique, il empile les cadavres dans les placards de cette vieille bâtisse victorienne de toutes les horreurs, où le précédent propriétaire a été tué par son petit ami. La maison abrite des fantômes en tout genre, qui se cachent parfois derrière des costumes en latex. Paradoxalement, la famille Harmon va retrouver un sens de la solidarité. Mais comme dans Les Autres, le chef-d’œuvre d’Alejandro Amenábar dans lequel Nicole Kidman et ses enfants cohabitent bien malgré eux avec les fantômes passés des lieux, ils devront mourir à leur tour pour connaître enfin une forme de paix et accepter leur destin : vivre ensemble dans cette maison du malheur.

#3 Buffy contre les vampires, “Fear, Itself” (S4E4)

Conçue comme un hommage au genre horrifique, Buffy ne pouvait pas ne pas faire face, à un moment ou à un autre, à une maison hantée. C’est le cas dans un épisode d’Halloween (la série en compte plusieurs) resté dans les annales, où le Scooby Gang est invité à une soirée déguisée dans une maison de fraternité. Vous la voyez, la métaphore littérale grosse comme une maison ? Les fraternités sont des maisons de l’horreur. De la parodie Scream Queens à la franchise ciné Scream, c’est un lieu de massacre de prédilection dans le sous-genre des slashers. La particularité de la maison hantée de Buffy, c’est que son démon Gachnar (invoqué par erreur) matérialise les pires peurs de nos héros. Mais tout est bien qui finit bien, et sur une touche d’humour, puisque le démon en question est en fait tellement petit, que la Tueuse peut l’écraser avec sa chaussure, comme une fourmi.

Si ce n’est pas à proprement parler une maison hantée, on peut aussi voir la maison de Joyce Summers comme telle, vu le nombre de fois où elle a été le théâtre de manifestations surnaturelles, de possessions et de cache-cache avec toutes sortes de démons. D’ailleurs, après sa mort dans le terrible épisode “The Body” (S5E16), Dawn est à deux doigts de ressusciter sa mère, qui fonce vers la maison façon fantôme. Ce moment fait complètement écho, rétrospectivement, à la douleur de la famille Crain dans The Haunting of Hill House et aux impossibles deuils. 

#4 Lovecraft Country 

Diffusée sur HBO depuis août 2020, cette série produite par Jordan Peele, un des maîtres d’œuvre du cinéma horrifique et méta des années 2010, met en scène une poignée de personnages dans une réinterprétation de l’univers de l’écrivain H. P. Lovecraft. Si les 10 épisodes qui composent la première saison contiennent un fil rouge et les mêmes protagonistes, chacun rend hommage à un motif horrifique. Dans l’épisode 3, “Holy Ghost”, le personnage de Leti hérite d’une grande maison (encore ce bon vieux style victorien) à Chicago, qu’elle entreprend de retaper.

©HBO

Elle va bientôt faire face à la fois à l’hostilité d’un voisinage raciste (on est dans l’Amérique des années 1960 et des lois Jim Crow) et à des manifestations flippantes dans la maison, qui cache de terribles secrets. Comme bien souvent, il faudra descendre au sous-sol, le cœur battant, pour apprendre la vérité : le précédent propriétaire, blanc, a pratiqué des expériences horribles sur de jeunes enfants noirs, transformés en cobayes.

#5 Marianne

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Cocorico ! Oui, les maisons hantées existent aussi en France. La preuve avec cette série bien flippante de Samuel Bodin, diffusée sur Netflix et qui n’aura malheureusement pas le droit à une saison 2 (scandale). L’histoire est fun : une écrivaine, hantée par des cauchemars d’ado, voit une de ses créations prendre vie. Cette variation sur le thème de la sorcière met en scène une terrifiante vieille femme, possédée par l’esprit maléfique de Marianne. Deux maisons sont au cœur de l’action : celle de la possédée (mais on la voit assez peu) et surtout celle où habite l’héroïne dans sa ville natale, une grande bâtisse (pas victorienne pour une fois) pas franchement accueillante, où vivent ses parents. Elle est le théâtre de manifestations frappantes : le réalisateur s’amuse à explorer les recoins d’une maison et à en faire ressurgir des esprits malveillants, en particulier Marianne. On n’a qu’une envie : fuir !

#6 Au-delà des murs

Double cocorico ! Un duo bien connu du genre surnaturel en France, Marc Herpoux et Hervé Hadmar, s’est attaqué à ce classique du genre en 2016. Présentée à Séries Mania, cette mini-série en trois épisodes met en scène une femme, Lisa, qui vient d’hériter d’une mystérieuse maison. En commençant à l’explorer, elle va découvrir des pièces, des recoins cachés et des présences réelles et fantasmagoriques, au point de se retrouver piégée dans d’autres espaces-temps. Le passé, le présent et le futur s’entrechoquent dans ce conte fantastique et initiatique qui va libérer la jeune femme de ses démons. Si le scénario est difficile à suivre et l’action un peu trop lente, l’atmosphère mélancolique et pesante, installée par une réalisation inspirée (le tournage s’est déroulé dans des châteaux en Wallonie) valent le coup d’œil.

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#7 The OA (saison 2) 

Dans le même esprit, la saison 2 de The OA, moins acclamée que la première, se déroule en bonne partie dans une maison abandonnée, située à San Francisco, qui piège ses occupants et les pousse au suicide. L’intrigue se transforme alors en espace game géant, duquel l’Ange Original et Karim tentent de s’enfuir et d’en comprendre les ressorts. Il se trouve que le jeu en réalité augmentée qui attire les joueurs vers cette maison a été conçu par Hap. Quand une personne meurt dans cette maison, un lieu où la frontière entre les réalités parallèles est poreuse, elle crée une graine, que récolte le scientifique pour créer une carte des dimensions parallèles. Oui, The OA, la série née de l’esprit de Brit Marling et Zal Batmanglij, part très loin ! On retrouve en tout cas à nouveau cette idée de pièges dont il faut sortir et de mélange des espaces-temps.

©Netflix

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#8 JU-ON: Origins

Il s’agit d’une nouvelle adaptation, sérielle cette fois, de la franchise Ju-On. Créée par Takashi Shimizu, elle comprend huit films japonais, (dont deux reboots et un crossover), ainsi qu’une trilogie américaine (dont le premier, The Grudge, avec Sarah Michelle Gellar) et un reboot en 2020. Cette mini-série de six épisodes, diffusée sur Netflix, se présente comme la genèse de la malédiction. Elle se déroule à différentes époques, reliées par cette fameuse maison sinistre et hantée par des fantômes en tout genre, qui aiment grogner de façon très flippante. Vous y découvrirez les premières atrocités qui ont tout déclenché. Ju-On est un exemple criant d’un genre de franchise où la bâtisse est la grande star de la franchise, devant les personnages, interchangeables. 

#9 Supernatural 

Si les frères Winchester passent un temps conséquent sur les routes américaines, ils s’arrêtent aussi chasser du démon et des esprits frappeurs, souvent dans des maisons peu ragoûtantes. Dans la mythologie de la série, les fantômes sont les créatures qui apparaissent le plus, derrière les anges et les démons. Par exemple, dès la saison 1, dans l’épisode “Hell House”, Sam et Dean se rendent dans une maison hantée par le fantôme d’un homme, Mordecai, qui a tué ses six filles dans les années 1930.

©TheCW

D’autres exemples de ce genre, comme l’épisode “Safe House”, émaillent les  15 saisons de la série d’Eric Kripke. Ce dernier a même expliqué que le nom des frères, Winchester, lui a été inspiré par la Winchester Mystery House, une immense demeure, restée célèbre pour sa réputation de maison hantée. Notons aussi que le point de départ de la série, c’est l’incendie de la maison des Whinchester par un démon, qui coûtera la vie à leur mère, brûlée vive. Autant vous dire que les deux frères chasseurs de démons ont des comptes à régler avec ce genre de lieu ! 

#10 Scooby-Doo 

Dessin animé culte s’il en est, devenu une franchise lucrative, Scooby-Don (1969-1970) se fait un malin plaisir de jouer sur notre peur des fantômes. À bord de leur van psychédélique, Sammy, Fred, Daphné et Véra, accompagnés du chien trop chou et très peureux Scoubidou, sillonnent les États-Unis pour venir enquêter sur des phénomènes paranormaux, et notamment dans des maisons réputées hantées. Le petit twist, c’est qu’à chaque fin d’épisode, l’on découvrait que les “fantômes” étaient en réalité des humains déguisés.

Nos détectives en herbe ont inspiré bon nombre d’œuvres surnaturelles, à commencer par la série Supernatural. Les deux univers se sont d’ailleurs rencontrés dans l’épisode mémorable “Scoobynatural” (S13E16). La série Buffy y fait aussi référence, les acolytes de la Tueuse étant surnommés le Scooby Gang. Et pour boucler la boucle, on n’oublie pas que Sarah Michelle Gellar a elle-même incarné Daphné dans les films assez bébêtes et old school côté effets spéciaux Scooby-Doo (2002) et Scooby-Doo 2 (2004).